Les « Oui mais non » de la vie quotidienne

Souvent, j’ai l’impression d’être la personne la plus indécise de cette pauvre planète Terre.

Nan, sérieusement. J’ai toujours de grandes idées incroyables pour me faciliter la vie mais je suis en général trop feignante pour les appliquer. La flemme, le fléau de ce siècle.

 

 

« Mais vas-y Meurise t’es trop débiiiiiiiiiiileee »

 

J’ai donc décidé de dresser ouné pitité liste excusez moi pour cet accent nul des « oui mais non » les plus fréquents chez moi :

 

La socialisation ou le syndrome du « je veux voir des gens mais je veux pas bouger mes fesses »

 

… Et je sais très bien que je ne suis pas la seule, n’est-ce pas ? On est tellement bien, posé dans son lit en pyjama, avec un café, du miam-miam et un bouquin/un ordi… Le paradis !

Oui, comme ça, exactement !

Oui, comme ça, exactement !

Quand, soudainement, un importun t’interromps dans ton extase suprême

« On sort ? » / « Tu viens chez moi ? »

Moment. Nul.

Et là dans mon cerveau, c’est un peu comme un débat politique :

« – Cool, je vais la voir !

– Mouais mais t’es bien, là, maintenant. On pourrait pas faire ça plus tard ?

– Hum… Laisse moi réfléchir… Non. Moi pas envie bouger. Moi chaud. Lit douillet. Moi vouloir rester.

– Allez bouge toi on dirait une larveuuh !

Nan j’veux pas.

– Oh que si tu vas y aller ça te fera du bien

– Hmmm ok je finis mon café, je lis encore 1 -2 (3,4,5,6) chapitres, je me change et j’y vais.

– Arrêête j’te connais si tu fais ça tu partiras jamais ! »

Et à ce moment y a deux options :

Soit je me lève tout de suite, je me prépare et j’y vais ;

Soit je reste là à me dire que « j’y vais dans dix minutes » mais en fait je bouge pas et je pars en retard.

Sauf que le retard n’est pas vraiment un indicateur fiable chez moi, étant donné que même si je pars me préparer direct je serais en retard quand même.

Cet exemple marche aussi pour le boulot que j’ai pas envie de faire

Le shopping ou « la déception à l’état pur »

Moi = Sukko. Au début seulement..

Moi = Sukko. Mais au début seulement..

En général, tu rentres dans le magasin toute frétillante et heureuse, tu te promènes entre les fringues en les touchant machinalement comme si elles t’appartenaient toutes, même celles qui te font saigner des yeux (arrêtez, vous le faites aussi).

Franchement, le shopping c’est le meilleur moyen de se remonter le moral après une journée-semaine nulle. Et aussi le meilleur moyen de devenir pauvre à cause d’achats compulsifs, mais j’y reviendrais plus tard.

Donc tu te promènes tranquilouquilou et, soudain, tu trouves ton bonheur. LE truc qui manquait à ta vie.

Tu t’avances vers la merveille en question (comme les amoureux qui courent bêtement au ralenti sur la plage) et tu t’élances l’essayer.

Et c’est là que la galère -que dis-je ? L’enfer !- commence.

• Premièrement, la queue pour aller dans les cabines est tellement longue qu’on dirait que la ville entière s’est donné rendez-vous pour l’évènement.

• Deuxièmement, quand tu rentres enfin dans la cabine, tu fais face à un énorme miroir qui te montre à quel point tu devrais te remettre au sport et tu ne peux pas t’empêcher de te scruter pendant que tu te déshabilles, ce qui donne un bon coup de pied dans le postérieur de ton égo déjà défraîchi par, je le rappelle, la semaine nulle que tu viens de passer.

• Troisièmement, quand tu portes ton coup de coeur vestimentaire, celui-ci prends soudain un malin plaisir à devenir moche. Juste parce qu’il est sur toi. 

« Diantre ! C’était mieux en vitrine… »

Tu ressors donc, dépitée, déprimée et toute moche (enfin, c’est l’impression que toute cette histoire t’as donnée), parce que tu t’es soudain rendue compte que la merveille en question n’est pas si géniale finalement. La matière gratte, la couleur ne te vas pas, tu sais pas avec quoi tu pourrais la mettre et en plus t’as pas assez de sous. Nul.

 

Baby =(

 

 

L’épilation ou « l’hésitation du poil »

 

Comme la plupart des filles, je m’épile. Et comme la plupart des filles, je ne le fais pas par plaisir. Ça, c’est pas vraiment une surprise.

Seulement, je suis constamment en train de faire face au même dilemme :

a) Soit je m’épile pas, je met un jean et c’est tout parce que lol j’ai la flemme

b) Soit je m’épile et je m’enferme 30min à 1h dans la salle de bain pour souffrir un coup.

 

Souvent c’est a). Surtout en hiver, faut pas déconner non plus.

 

A toutes les personnes qui pensent qu'on est parfaitement épilées toute l'année

A toutes les personnes qui pensent qu’on est parfaitement épilées toute l’année, sachez que je me gausse de vous.

Ne croyez pas que je n’aime pas les jupes ou les robes, j’adore ça ! J’en achète tout le temps, et j’aime en porter mais, comme j’ai la flemme de m’épiler, je me prive de ce plaisir. GreuhGreuhGreuh. 

 

 

 

 

Malgré tout ça, je me dis qu’un jour je guérirais de cette flemmingite aiguë. Pas aujourd’hui.

En attendant, dites-moi, c’est quoi vos « oui mais non » persos ? 

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